La propriété intellectuelle a fait, le vendredi 14 juin 2024, l’objet de curiosité chez des professionnels de média. Ceux, précisément, ayant pris part à la 29e session de l’Anp Academy. Une rencontre organisée par l’Autorité nationale de la presse (ANP). Notamment en collaboration pour la circonstance avec l’Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oip). Ce, autour du thème : « Le système de la propriété intellectuelle au service du développement : quelle contribution du journaliste ».
3 modules portant sur des thématiques distinctes ont meublé le rendez-vous qui a eu lieu dans les locaux de l’Anp à Angré. Il est revenu à Dominique Bes Gbaloa d’entretenir les participants sur : « Le système de la propriété intellectuelle, concept, cadre juridique et enjeux ». A ce point, l’experte en propriété intellectuelle à l’Oipi, a indiqué que le domaine de la propriété intellectuelle se subdivise en 2 grandes branches : la propriété littéraire et antistatique ainsi que la propriété industrielle. Elle a énuméré une panoplie d’objets que protège sa structure au service, selon elle, des usagers du système de la propriété intellectuelle.
A savoir les noms commerciaux, les marques de produits ou de services, les dessins, modèles industriels, les inventions, les modèles d’utilités, les obtentions végétales, les indications géographiques, les schémas de configuration des circuits intégrés. Selon elle, la propriété intellectuelle comprend deux grandes branches : la propriété littéraire et antistatique ainsi que la propriété industrielle. A l’en croire, les coûts des différentes marques sont facturés à 400 FCFA. Notamment pour la protection des œuvres dans les 17 pays membres de l’Office africain de la propriété intellectuelle(Oapi). Ce, pour une durée de 10 ans. Par contre, les brevets quant à eux, sont subventionnés par l’Oipi.
Pour le directeur des indications géographiques et des marques collectives de l’Oipi, Kouamé Alexis, le droit d’auteur appartient au 1er déposant. « Sans protection, aucune invention n’appartient à autrui. », a soutenu Kouamé Alexis. Il s’est exprimé relativement au sous-thème : « Le système de la propriété intellectuelle au service du développement : un levier de la transformation structurelle ». Selon le directeur des indications géographiques et des marques collectives de l’Oipi, la propriété intellectuelle est d’une importance capitale. En ce sens, a-t-il précisé, qu’elle encourage la créativité, fidélise la clientèle, constitue un monopole d’exploitation de l’actif intellectuel pendant un certain temps.
Le sous-thème : « La propriété intellectuelle et le développement », a permis à l’assistance d’appréhender les avantages de la propriété intellectuelle. Aussi bien pour un pays, que pour un continent. Avec dextérité, le directeur général de l’Oipi, Paul Koffi Assandé, a présenté à travers des statistiques, l’impact de la propriété intellectuelle sur le développement socio-économique. Il a insisté sur une plus large collaboration avec les journalistes en vue de rendre plus visible les actions de l’Oipi. Beaucoup se sont rappelés aussitôt, que le mercredi 27 juillet 2023 à Abidjan, l’Oapi a précédé à la remise officielle des certificats d’enregistrement en Indication Géographique Protégée (IGP) de trois produits emblématiques ivoiriens. Notamment, L’Attiéké des Lagunes, Le Pagne Baoulé et Le Café des montagnes de Man, tous labellisés.
Les remerciements du président de l’Anp, Samba Koné à l’endroit de ses hôtes, a mis fin à une série d’échanges. Lesquels échanges ont été conduits par la modératrice, Yao Evelyne, la sous directrice du contentieux de l’Anp.
P.E.