Officiellement présentée lors d’une conférence de presse organisée le vendredi 28 juillet 2023, au siège du Conseil National des Droits de l’Homme (Cndh), situé dans la commune de Cocody, la nouvelle structure de défense des droits de l’homme dénommée Chambre Haute Internationale pour la Dignité Humaine(Chid-H), se veut un instrument qui offre à l’homme sa pleine dignité.
Créée par des ex-membres de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique (Fidhop), la Chid-H s’est très tôt, selon ses membres, agrandi par des amis tout aussi passionnés de la quête du mieux-être de l’être humain qui ont rejoint l’organisation. Cet instrument qui, soulignent-ils permet de prendre soins des droits de l’être humain dans sa valeur intrinsèque, sa conception originelle, et spirituelle à travers un nouveau regard, a, hormis son siège social situé en Côte d’Ivoire, déployé des représentations en France, en Belgique, en Scandinavie et à Alaska aux Etats-Unis. Ce, après que les membres de la Chid-H ont opté de faire converger leurs idéaux dans un vase adéquat, leur structure de défense de droits de l’homme dénommée Chambre Haute Internationale pour la Dignité Humaine(Chid-H), lors d’une assemblée générale tenue le 3 juin 2023, à Abidjan. Avec un objectif repérable dans les conforts textuels de la déclaration universelle des droits de l’homme, les membres de la Chid-H ont procédé à la déclaration régulière de leur structure et obtenu le 19 juillet 2023, le récépissé de dépôt de dossier d’association, délivré par la préfecture d’Abidjan sous le numéro : n°1614/PA/SG/D1. Pour le vice-président de la Chid-H, Me Sylvain Toualy, s’il y a chaque jour, naissance d’une organisation de la société civile qui se préoccupe des droits de l’homme et de la dignité humaine, cela est à saluer. Pour lui, cette naissance participe au renforcement du nombre de personnes qui respectent la dignité humaine.
« La plupart des droits de l’homme non respectés et bafoués en Côte d’Ivoire ont eu lieu en période électorale. Cette politique, source de violation et de non-respect des droits de l’homme dont on parle tant, doit être repensée afin qu’elle prenne fin », a envisagé Me Roselyne Aka-Serikpa, présidente de la Chid-H. Selon elle, il importera et incombera à la Chambre Haute Internationale pour la Dignité Humaine, afin de ne pas écorcher la conviction de leurs prédécesseurs, de préserver jalousement cette dignité marquée à l’encre indélébile et la croyance ferme selon laquelle, chaque être humain a droit à la dignité de vie, la liberté, l’égalité et l’équité. Ce, sans distinction de race, de rang social, de sexe, de religion ou d’identité de genre. Ex-première vice-présidente en charge des questions juridiques et judiciaires et ex-avocate de la Fidhop Côte d’Ivoire, Me Roselyne Aka-Serikpa a fait savoir que la présentation de sa structure répond également aux préoccupations d’un journaliste qui s’est interrogé si leur flamme de défenseurs de droits de l’homme s’éteindrait après leurs démissionnaires. 9 ex-membres de la Fidhop ont donné, lors d’une conférence de presse explicative organisée à Cocody-Les Deux Plateaux le 17 février 2023, les raisons profondes ayant motivé leur démission, faisant suite conséquente à leur déclaration du 14 janvier 2023.
Perez Epée