Après 4 jours axés sur la perpétuation des valeurs ancestrales, la 5e journée de l’Abissa 2024 a été dédiée le jeudi 31 octobre aux forces vives. Ce, annuellement comme d’habitude, entre fin octobre et début novembre. Selon un programme établi pour des retrouvailles culturelles. Notamment dans le cadre de la traditionnelle fête du peuple Nzima. Laquelle fête se déroule cette année autour du thème : « L’Abissa au service de la paix et de la cohésion sociale ». Précisément à Grand-Bassam et dans d’autres localités de la Côte d’Ivoire, en vue de célébrer la nouvelle année.
Comme tous les autres jours, depuis le début des festivités qui prendront fin le 3 novembre prochain, la 5e journée de l’Abissa 2024 s’est tenue le jeudi 31 octobre au quartier France de Grand-Bassam. Marquée par des sonorités de l’instrument ‘’Êpkassoê’’, (3e tambour femelle de l’Abissa). Et le show traditionnel de la famille Anzawoulé, à travers la danse de la paix. Suivi du tour de danse des forces vives et de l’ensemble des festivaliers venus nombreux. Ce, au rythme du tam-tam parleur appelé « l’Edongbolé ».
Ladite journée avait pour le thème : « Les forces vives : Les créateurs de richesse pour le développement harmonieux des N’zima ». Elle a connu la présence de nombreuses personnalités, avec à l’honneur, des invités venus du Ghana. Ainsi qu’une forte délégation de peuples voisins, et de touristes venus des quatre coins du pays et au-delà, pour prendre part à la fête. Dédiée aux forces vives, la 5e journée de l’Abissa a vu la présence de nombreuses mutuelles et associations.
A l’instar de l’association Abissa, présidée par Jean Baptiste Amichia. Ladite association a, dans le cadre de ses activités socio-culturelles, fait plusieurs dons en nature à l’orphelinat du village d’Azureti le même jour. « C’est le geste de faire les dons qui est le plus important que le coût. », a fait savoir le président de la commission finances de l’association Abissa, Jérôme Ahua.
Encore appelé Koudoum, l’Abissa dans son volet cultuel, est une danse sacrée de purification, qui dure une semaine. Elle est destinée à consolider les liens entre les vivants et les morts. Aussi, à renouveler l’alliance du peuple N’zima avec Afantchè: le génie ayant transmis cette danse au peuple. Laquelle danse dépasse désormais les frontières et honore la tradition des N’Zima Kotoko.
En août dernier, les sept familles N’Zima de Côte d’Ivoire et du Ghana ont donné leur accord pour inscrire cette fête au patrimoine immatériel de l’Unesco.
Perez Épée