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2e édition des Aijepfic : une refonte de la politique fiscale souhaitée

Des experts en fiscalité ont appelé le samedi 8 juin 2024 à une refonte des politiques fiscales ivoiriennes. A savoir celles plus adaptées selon eux, aux réalités des  petites et moyennes entreprises(PME). L’appel a été lancé dans le cadre de la 2e édition des Assises  internationales des jeunes professionnels financiers et comptables (Aijepfic). Un évènement organisé par la Fédération internationales des Jeunes Professionnels Financiers et Comptables(Fijepfic). Notamment autour du thème : « L’impact des politiques fiscales sur la durabilité des entreprises locales ».

Lesdits experts ont souligné la nécessité d’une fiscalité plus juste et adaptée pour les PME locales.  Condition sine qua non indiquent-ils, pour  une intégration durable des entreprises dans l’économie formelle. «Il s’agit de comprendre en quel sens, les différentes politiques et réglementations fiscales peuvent avoir une influence sur la croissance, la vie et la durée des entreprises. A travers ces états généraux, nous souhaitons la mise sur pied d’une véritable politique dans l’éducation.  Pas forcément classique, mais continue. », a souhaité le juriste fiscaliste, Samian Paul Eddy.

Selon lui, les impôts  sont là pour participer à l’investissement et aux charges de l’État sans pour autant être une corvée trop lourde pour le contribuable. «  Nombreuses dont  les personnes pour qui  aujourd’hui,  l’impôt est leur ennemi. Cet état d’esprit pourrait s’aggraver, si rien n’est fait. Il est impératif de comprendre et de faire comprendre, l’importance  et  la nécessité  d’avoir une bonne culture du civisme fiscal. », a estimé le juriste fiscaliste.

«  L’impôt qui devrait être un levier de croissance se transforme parfois en un fardeau. Entraînant des redressements fiscaux dès les premières années d’activités. », a fait remarquer le secrétaire général de la Fijepfic, Lancina Coulibaly. Il a indiqué que plusieurs Pme quittent fréquemment le secteur formel pour l’informel. Surtout, précise-t-il, en raison des difficultés fiscales perçues comme une oppression. « Il  s’est agi au cours de cette rencontre, de favoriser le partage d’expériences et le réseautage. Aussi, renforcer les compétences des professionnels tout en facilitant l’insertion professionnelle des jeunes. », a déclaré le secrétaire général de la Fijepfic.

« Quoi de plus normal d’accompagner cette fédération. D’autant plus que ce sont des étudiants sérieux que je connais depuis 9 ans. Autrefois réunis au sein d’une association, ils forment aujourd’hui une Fédération. Laquelle fédération a en son sein, de jeunes devenus professionnels dans le domaine de la finance et de la comptabilité.», s’est réjouie Pascale Gueï Ecarré. Présidant lesdites Assises, elle a invité l’assemblée, particulièrement les étudiants et tous les professionnels à adhérer à la Fijepfic. « La vie associative permet de créer un réseau. Elle permet également de disposer de certaines compétences et capacités que l’on n’aurait pas eues sur les bancs. »,a encouragé, Pascale Gueï Ecarré.

Moussa Bamba, représentant Dr. Maferima Bamba M’Bahia, directrice Générale adjointe des impôts,  a également affirmé que la comptabilité est évolutive à l’ère du digitale. Telly Diomandé, a, au nom du directeur général de Quipux, Ibrahima Koné, par ailleurs, parrain desdites assises, fait savoir que les jeunes comptables doivent être des valeureux, des innovateurs. L’édition 2024 des Assises de la Fijepfic s’est tenue au Centre national de matériels Scientifiques (CNMS), à Abidjan dans la commune de Cocody. Elle a connu la  présence de nombreux acteurs des finances, d’entrepreneurs, d’étudiants et de plusieurs personnalités.

Perez Épée

 

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