L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a organisé le mercredi 11 septembre 2024 une séance de formation à la salle de conférence de la cité administrative de Bouaké. Ladite formation a été initiée à l’intention de membres de la société civile et de la presse locale. L’objectif était de traiter la question de la protection contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels (EAHS). Il s’est agit également de doter les participants des outils nécessaires pour la prévention, la réponse à l’exploitation, aux abus et aux harcèlements sexuels (PREAHS). Notamment dans le cadre de l’engagement de l’OMS en faveur de la tolérance zéro face à ces pratiques.
Dr Nahounou Lanwis Gogoua, administrateur à l’OMS, chargé de la santé, des droits sexuels et reproductifs, y compris la santé des adolescents et des jeunes. « Cette formation permet aux communautés de prendre des décisions à leur niveau, tout en les sensibilisant à devenir des porte-voix dans leurs milieux. », a indiqué Dr Nahounou Lanwis Gogoua. Selon lui, les communautés et les organisations, y compris l’OMS, doivent rester professionnelles sur l’importance de la tolérance zéro vis-à-vis de l’inconduite sexuelle. Le spécialiste de santé a encouragé les participants à signaler toute forme d’abus, de harcèlement ou d’exploitation sexuelle via les canaux de l’OMS.
L’exploitation sexuelle implique la vulnérabilité du bénéficiaire, tandis que l’abus inclut la notion de force, pouvant aller jusqu’au viol et le harcèlement sexuel, pour sa part, se manifeste au sein des organisations par des comportements inappropriés entre collègues.
Perez Epée