« Nous étions heureux au début du mois d’octobre, mais les pluies sont arrivées et ont tout gâché », déplore Daniel Konan Kanga, agriculteur à Duekoue. Ces intempéries en Côte d’Ivoire ont entraîné une baisse significative des rendements, confirmant les craintes d’une production en deçà des attentes.
Si les premiers mois de la saison avaient suscité un certain optimisme, les fortes pluies survenues en octobre ont sérieusement endommagé les plantations.
Les professionnels du secteur s’accordent à dire que la situation sera difficile pendant plusieurs mois. « Je ne vois pas comment nous pourrions atteindre nos objectifs de volume avec deux ou trois mois de faibles arrivées », s’inquiète un directeur d’une multinationale exportatrice. Les pénuries pourraient se prolonger jusqu’en mars, mettant en péril la stabilité de la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Le cacao est une culture de rente essentielle pour l’économie ivoirienne. Une baisse de production aurait des conséquences économiques et sociales importantes, notamment pour les milliers d’agriculteurs qui en vivent. Les autorités ivoiriennes devront mettre en place des mesures d’urgence pour soutenir les producteurs et limiter les impacts de cette crise.
LE JOUR PILE