Des populations de 18 campements, dont Yobouetkro Antenne, Petit Gohitafla et Djahakro sont concernés par une obligation de quitter la forêt classée de Bouaflé. Une localité située dans le département de Bonon.
Des agents de la Société de développement de la forêt (SODEFOR), ont procédé depuis mardi 16 septembre 2024 à l’évacuation des populations présentes dans ladite forêt.
Le président des jeunes de Yobouetkro Antenne, Brou N’guessan Georges, a lancé un appel au président Alassane Ouattara. Celui visant à obtenir des mesures d’accompagnement. Il a souligné que de nombreuses familles vivent dans ces campements depuis des générations. Mentionnant également que les enfants sont scolarisés à proximité.
Les chefs de campements demandent des sites de recasement et une prolongation du délai pour quitter la forêt. Ils ont proposé jusqu’à la fin de l’année scolaire pour partir. Zamblé Valentin, est le chef du campement de Petit Gohitafla. Il a rappelé que ces populations ont contribué au reboisement et à la surveillance de la forêt.
Le pasteur de l’église du christianisme céleste de Djahakro, Tah Bi Céleste, a exprimé son désespoir. Ce, face à la situation. Il a fait savoir que les populations touchés, ne savent pas où aller et attendent une aide.
La forêt classée de Bouaflé, protégée depuis 1929, fait partie des projets de reboisement de la SODEFOR. Des occupants illégaux avaient été informés de la nécessité de quitter la forêt. Notamment lors d’une réunion de sensibilisation tenue le 17 juillet 2024. Il s’est agit de permettre à la forêt de préserver son rôle écologique.
Perez Epée