En Côte d’Ivoire, la Commission électorale indépendante(Cei) est mise à l’épreuve par le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Il s’agit d’un défi lancé à la Cei, par le PPA-CI. En vue de rendre publique la liste transmise par la justice. Laquelle justice, a-t-il dit, évoquerait la perte des droits civils et politiques de leur leader charismatique, Laurent Gbagbo
Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, a expliqué que l’ancien président se retrouve sur la liste des personnes déchues de leurs droits civils et politiques. C’était lors de son récent passage devant les députés, le président de la Commission électorale indépendante (CEI). Raison pourquoi, il ne peut être, a-t-il ajouté, réintégré à la liste électorale. Un argument qui a été très vite contesté par le parti de Laurent Gbagbo.
« Laurent Gbagbo n’est plus sous le coup d’une condamnation liée à la crise post- électorale de 2010. Ce, En vertu de l’ordonnance d’amnistie du 6 août 2018,», a rappelé le porte-parole du Conseil stratégique et politique du PPA-C, Justin Katinan Koné. Ce, contrairement aux déclarations d’Ibrahim Coulibaly-Kuibiert. Selon lui, il est évident que la CEI cherche à entraver l’exercice des droits de l’ancien président de la République. Notamment, a-t-il poursuivi, sa candidature à l’élection présidentielle de 2025.
« Aucune décision de justice n’a prononcé une telle d’échéance. Il est inconcevable que Laurent Gbagbo, après avoir été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) et bénéfice d’une amnistie, soit privé de ses droits. », a ajouté Justin Katinan Koné. Pour lui, les arguments avancés par Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, pour justifier l’exclusion de Laurent Gbagbo de la liste électorale sont qualifiés de « factuellement faux et juridiquement erronés ».
P.E.