Quelques pistes de solutions ont été élaborées le samedi 16 mars 2024. Des experts se sont réunis autour d’un panel qui a eu lieu à l’Hôtel Palm Club de Cocody. Il s’est agit, selon eux de permettre aux autorités ivoiriennes de faire face aux difficultés liées au désordre urbain. Ils ont, à travers 3 thématiques, invité les autorités à prendre des mesures coercitives. Ce, en vue de lutter plus efficacement contre ce fléau.
« Il est important que nous puissions concevoir des systèmes d’information géographiques pour maîtriser l’écosystème. Faire des études sociologiques et enrichir une base de données géo- référencée. », a préconisé Kpegné Kakayo Hervé, chercheur en Sig télédétection. Il a invité les autorités à communiquer davantage à travers une sensibilisation de proximité. Ce, relativement au thème : « L’insalubrité ». Selon lui, cela faciliterait l’accompagnement des populations lors des déguerpissements.
Awa Diarra est la directrice générale fondatrice du Syndic Ivoire Immobilier. Elle a soutenu que ce sont les comportements dans la cité qui sont généralement multipliés dans la société. Active dans le domaine de l’immobilier, elle s’est exprimée sur le thème : « La protection environnementale ». Elle a établi un rapport entre le non-respect des normes de la construction dans les cités, la méconnaissance de la loi, la mise en œuvre de la copropriété, l’incivisme, etc. Ce, relativement au désordre urbain à Abidjan
Sur le thème : « L’installation anarchiques des petits commerces et des transporteurs », l’enseignant- chercheur, Pierre Adou, a insisté sur l’importance de promouvoir la lutte contre le désordre urbain à travers l’éducation, la culture et le civisme.
« Il y a des activités que l’on ne doit pas voir en bordure de la route. Surtout, si nous voulons préserver notre pays d’un certain nombre de désordre. Il faut la volonté politique associée à la volonté des citoyens. », a fait savoir Hawa Touré, la vice-président de l’Ong Génération engagées pour le développement (Ged), et du Réseau des femmes pour l’excellence(Refe). Notaire de profession et initiatrice dudit panel, elle a lancé un appel aux autorités ivoirienne afin qu’elles assainissent les bordures des routes.
« Des habits, des chaussures, etc, sont vendus ça et là. Il faut que nos collectivités, les mairies et nos gouvernants prennent leur responsabilité, car c’est une question de mentalité et d’éducation. », a interpelé la notaire de formation, Hawa Touré. Organisé par l’Ong Ged, le Refe et la 3e Dimension Communication, ledit Panel a porté sur le thème : «La lutte contre le désordre urbain ». Il avait pour objectif d’interpeller les autorités et les citoyens en vue d’un changement.
Perez Épée