L’achèvement des procédures de labélisation des trois produits du terroir : ‘’l’Attiéké des Lagunes’’, le ‘’Pagne Baoulé’’ et le ‘’Café des Montagnes de Man’’, vient marquer la fin de tout un processus habilement orchestré par le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Pme, Dr Souleymane Diarrassouba.
L’ingéniosité du ministre Souleymane Diarrassouba a permis de mettre, en faveur de la Côte d’Ivoire, un terme à la ‘’guerre de l’Attiéké et à l’utilisation abusive ailleurs, des produits ivoiriens nouvellement labélisés. Ceux-ci continueront à établir la réputation de son pays, fournisseur de produits fiables, durables et labellisés. Une démarche ministérielle entamée en 2017, pour prendre fin en 2022, a fait l’objet d’une âpre bataille diplomatique. Homme de carrure pour des missions délicates selon des observateurs, le ministre Souleymane Diarrassouba, a parvenu à prémunir les produits du terroir contre la concurrence croissante et la contrefaçon. Ce, relativement aux enjeux économiques et aux menaces croissantes des identités linguistiques dont l’Attiéké, le plat national. Le 22 novembre 2019 à Abidjan, le fonds Pierre Castel a décerné à la Burkinabè, Florence Bassono, un prix pour son produit dénommé »Faso Attiéké », lors de la cinquième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Sara). Souleymane Diarrassouba a aussitôt élevé une vive protestation et s’est opposé à l’utilisation du nom du plat national à des fins commerciales, sans l’accord préalable des autorités ivoiriennes compétentes et celles de l’Oapi.
Le »Made in Côte d’Ivoire », une fierté nationale.
Compétente pour enregistrer une marque commerciale, tout comme habilitée à valider une Indication géographique protégée, l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), a été saisie. Elle devrait expliquer l’éventuel ‘’double’’ enregistrement, protection commerciale, labélisation et le caractère plus ou moins rétroactif du second.
Le mercredi 26 juillet 2023 à Abidjan, Dr Souleymane Diarrassouba, très ovationné pour sa bravoure, a reçu des mains du directeur général de l’Oapi, Denis Bohoussou, les certificats d’enregistrement accompagnés du logo de l’Oapi sur les Igp. Un acte qui, laisse-t-on entendre, traduit la fin d’une longue et âpre bataille diplomatique d’un homme determiné à œuvrer pour sa nation. « Il nous faut exploiter judicieusement tous les outils à notre portée, afin de conférer à ces produits, un avantage compétitif, indispensable pour conquérir et se maintenir sur le marché international », a envisagé, l’officier de l’ordre du mérite agricole de la République de Côte d’Ivoire, Dr Souleymane Diarrassouba. Le directeur général de l’Office ivoirienne de la propriété intellectuelle(Oipi), Dr Paul Assandé, a rendu un vibrant hommage au ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des pme. Il a indiqué que le leadership et la sollicitude du ministre Souleymane Diarrassouba ont facilité l’obtention des résultats historiques de labélisation desdits produits ivoiriens. Fruit d’un travail mené conjointement par des équipes du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme avec celle de l’Office ivoirien de la Propriété intellectuelle (Oipi), ces trois produits emblématiques ivoiriens sont aux yeux de chacun, selon le Dg de l’Oipi, le résultat de la capacité du ministre Souleymane Diarrassouba à convertir positivement l’ivoirité et le patriotisme en un héritage concret profitable à tous. Dans le cadre de la première phase du projet national des indications géographiques et des marques collectives, cinq autres produits ont été conduits dans la démarche Igp: » la toile artisanale de Korhogo », »le cacao de Soubré », »le riz des montagnes de Man », »la mangue Kent des savanes » et »la poterie de Katiola ».
Tadina Christina
Collaboration : Perez Épée