A quelques heures du nouveau remaniement ministériel annoncé au cours du dernier conseil des ministres par le président de la république Alassane Ouattara, des membres du syndicat des agents de la culture(Synaculture), ont élevé leur voix pour réclamer le maintien de Françoise Remarck et dénoncer un changement de trop, selon eux, à la tête de leur ministère de tutelle.
« Nous souhaitons que le président de la République permette à notre ministre de continuer l’œuvre titanesque qu’elle a commencée depuis sa nomination en avril 2022. Il y va de la stabilité et de l’efficacité du secteur culturel tout entier », a fait savoir Nohonain Ange Martial, secrétaire général national du Synaculture. Ce, à travers un communiqué dont le journal »L’Inter » a reçu copie le mercredi 4 octobre 2023, indiquant qu’avec l’avènement de la ministre Françoise Remarck, l’espoir a véritablement commencé à renaître, les agents ont été remis à la tâche ainsi qu’au cœur du dispositif pour une action culturelle plus efficace. Selon la note, un véritable travail de relance du secteur de la culture a été entamé par Françoise Remarck, en synergie avec le personnel, intégrant harmonieusement toutes les chaînes de valeur. A en croire le document, le secrétaire général national du Synaculture, Nohonain Ange Martial, a exprimé son inquiétude relativement au remaniement ministériel annoncé la semaine dernière. Pour lui, un autre changement de ministre à la tête du département de la Culture donnerait le sentiment que la culture n’est pas trop prise au sérieux. Cette inquiétude, qui, mentionne le document, a envahi les syndicalistes, est fondée sur le fait que depuis 2020, il y a eu 4 changements à la tête dudit ministère, soit un ministre tous les ans. Une situation qui, précise la note, n’a pas été sans incidence négative sur le fonctionnement et les activités du ministère. Notamment avec, au plan du dialogue social, tous les acquis du syndicat systématiquement remis en cause, un perpétuel recommencement, au grand désarroi des agents dont les conditions de travail et de vie ne font qu’empirer. « Le secrétaire général national du Synaculture, a souhaité, au nom de tous les membres du Synaculture, que SEM le président de la République qu’il a salué avec déférence, tienne compte de l’analyse, au regard de ce qui précède. Il a conclu que, l’industrie culturelle créative est en structuration pour que la culture joue assurément son rôle de pourvoyeur d’emplois et de création de richesses », a informé la circulaire.
Perez Épée