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Développement des ressources animales et halieutiques : le MIRAH et le FIRCA signent un protocole

Sep 14, 2024

Le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) et le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) ont signé un protocole. L’accord signé le vendredi 13 septembre 2024, vise à renforcer la mobilisation des ressources et à soutenir des projets. Notamment dans le développement des secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture.

L’accord a été paraphé par le directeur de la formation, de la vulgarisation et de la valorisation des produits au MIRAH, Jean Ernest Monney Monney. Ainsi que et le directeur exécutif du FIRCA, N’Diaye Oumar, en présence du ministre Sidi Tiémoko Touré. L’événement a eu lieu à la salle de conférence du MIRAH. Notamment  au 11e étage de l’immeuble de la Caistab, à Abidjan Plateau.

Ladite convention s’inscrit dans la mise en œuvre de la Politique nationale de développement de l’élevage. Ainsi que  de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA). Elle a été adoptée en janvier 2022 pour un coût global estimé à 1 049 milliards FCFA.

Saluant cette collaboration qui s’inscrit dans une dynamique de souveraineté alimentaire, M. Monney Monney a rappelé les défis actuels, marqués par les crises climatiques et sécuritaires. Aussi, l’importance de la relance des secteurs agricoles touchés.

Il a également souligné la nécessité de réduire la dépendance de la Côte d’Ivoire aux importations de denrées animales. Celles qui, selon lui, occasionnent une sortie annuelle de devises de plus de 400 milliards FCFA. Le protocole avec le FIRCA permettra ainsi de faciliter la mobilisation des fonds et leur utilisation efficace pour accroître la production locale.

Le directeur exécutif du FIRCA,  a rappelé le rôle clé de l’institution depuis sa création en 2003 dans le développement des filières animales et halieutiques. Notamment avec la conduite de plus de 126 projets. Il a cependant souligné que malgré les progrès réalisés, la Côte d’Ivoire dépend encore fortement des importations pour satisfaire ses besoins en produits animaux et halieutiques. Ce, avec une consommation estimée à plus de 400 000 tonnes de viande et 675 000 tonnes de poisson en 2022, a-t-il indiqué.

Perez Epée