Un hommage a été rendu le lundi 19 août 2024, au Photographe Augustt Cornélius Azaglo à la faveur de la journée internationale de la photographie. Une date qui à marqué le centenaire de sa naissance du portraitiste. L’évènement a eu pour thème : « La photographie c’est de l’art ». Il s’est tenu à la Rotonde des Arts à Abidjan-Plateau en présence de nombreuses personnalités dont l’ambassadeur d’Israël en Côte d’Ivoire Rony Yé Didia Clein.
Un film documentaire sur Augustt Cornélius Azaglo réalisé par Dorris Haron Kasco a été présenté à cette occasion. Il a permis de découvrir le parcours professionnel du personnage historique de la photographie en Côte d’ Ivoire. Intitulé »Une ode à la mémoire de Cornélius », le film, au-delà du simple hommage, est un acte de transmission. Il est également un pont entre les époques. Selon le réalisateur, il s’agit pour lui, d’une démarche empreinte de respect et d’admiration. « Cette démarche a su donner à Cornélius la reconnaissance qu’il mérite. Inscrivant ainsi son nom dans l’éternité. »,a indiqué le réalisateur, Dorris Haron Kasco, lui-même photographe et découvreur d’âmes.
Il a fait savoir qu’il a croisé la route de Cornélius en 1993. Pour lui, en révélant Cornélius au public, il a perpétué la mémoire d’un maître. Aussi, prouvé que l’adage selon lequel les artistes ne peuvent coexister sans rivalité est une illusion.
« Nous montrons qu’il est possible de grandir en célébrant les autres, en construisant ensemble un héritage commun pour la postérité. », a ajouté, Dorris Haron Kasco. Le Pr Koffi Tougbo, a fait l’historique de la photographie dont le 1er procédé photographique a été, a-t-il rappelé, présenté à l’institut de France à paris en 1839 par Louis De Daguerre. Il a représenté la ministre de la Culture et de la francophonie, Françoise Remarck. « Le ministère de la Culture et de la Francophonie par la voie de Mme Françoise Remarck entend jouer pleinement sa partition pour que de continuer rayonner la photographie ivoirienne. », a déclaré, Pr Koffi Tougbo.
Augustt Sophie Epouse Séka, la petite fille d’Augustt Cornélius Azaglo, a, au nom de la grande famille précisé que derrière l’artiste, il y avait toute une équipe. Elle a remercié entre autres le ministère de la Culture et de la Francophonie qui a-t-elle souligné, a bien voulu ramener la mémoire de Cornélius, Dorris Haron Kasco pour ses travaux de recherche. Né en 1924 à Kpalimé au Togo, Cornélius Yao Augustt Azaglo, s’est éteint en 2001 à Bouaké. Il a gravé à jamais son empreinte dans l’histoire de la photographie ivoirienne.
Artisan du regard, Cornélius s’est installé en 1955 dans le Nord ivoirien, armé d’une simple “camera box” artisanale. De cette boîte magique naissent des portraits qui saisissent plus que l’apparence. Ils capturent l’âme des sujets. Avec l’ouverture de son ‘Studio du Nord’ en 1958, équipé d’un Rolleiflex 6×6, il devient le gardien de 101 000 négatifs. Témoignages vivants d’un temps révolu. Pour lui, la photographie n’était pas qu’un métier, mais une vocation, un acte sacré.
Perez Epée