Lors de la cérémonie de la montée des couleurs le mercredi 11 septembre 2024, les autorités ont fustigé les manquements de l’armée après le massacre de Barsalogho au Burkina Faso. Un drame qui a coûté la vie à près de 300 personnes. Principalement des civils qui participaient à des travaux de fortification pour renforcer la sécurité de la zone.
Les autorités ont manifesté leur désolation vis-à-vis de l’armée burkinabé pour n’avoir pas, selon elles, suivi les instructions du président. « Pourquoi les consignes n’ont-elles pas été respectées ? », s’est interrogé le chef du gouvernement Joachimson Kyélem de Tambèla. Il a pointé du doigt le non-respect des instructions données par le président de la République, Ibrahim Traoré. Notamment pour assurer la protection des populations civiles.
Il a exhorté les militaires à se poser les bonnes questions et à ne pas se laisser manipuler. « Sommes-nous certains de ne pas être des pions sur un échiquier ? », a-t-il lancé aux FDS. Les rappelant à une plus grande vigilance et à un meilleur discernement.
Loba Christo