Menée par l’ancien chef de l’État nigérian Abdulsalami Abubakar la délégation de la Cedeao est ‘’repartie’’ du Niger dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 août, quelques heures après leur arrivée à Niamey, a indiqué un des membres de la délégation. Venue pour trouver une sortie de crise après le coup d’État militaire au Niger, la délégation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a quitté le pays sans avoir rencontré le chef de la junte, le général Abdourahamane Tiani, ni le président renversé Mohamed Bazoum
Les envoyés de la Cedeao devaient initialement rencontrer les putschistes au Niger « pour présenter les demandes des dirigeants de la Cedeao », selon un communiqué de la présidence du Nigeria. Le président du Nigeria Bola Tinubu, président en exercice de la Cedeao, avait pressé cette délégation de « tout faire » pour une « résolution à l’amiable » de la crise au Niger
Jeudi soir, les putschistes au Niger ont annoncé qu’ils riposteraient « immédiatement » en cas d’agression ou tentative d’agression contre leur pays par la Cedeao.
Une réunion des chefs d’état-major ouest-africains se tient depuis mercredi et jusqu’à vendredi à Abuja, au Nigeria.
La Cedeao a imposé de ‘’lourdes’’ sanctions à Niamey et a donné jusqu’à dimanche aux putschistes pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet, sous peine d’utiliser « la force ». Jeudi soir, les putschistes au Niger ont annoncé qu’ils riposteraient « immédiatement » en cas d’agression ou tentative d’agression » contre leur pays par la Cedeao.