Les manifestants ont continué à crier leur colère contre, entre autres, la cherté de la vie et la mauvaise gouvernance. Ce malgré l’appel du président Bola Tinubu le dimanche 4 août, à ne pas manifester, mais à dialoguer. « Nous ne devons pas laisser la violence et la destruction déchirer notre nation », a lancé Bola Tinubu.
« On a faim, on a faim. Le président n’a répondu à aucune de nos demandes .», ont riposté des Nigérians sur les réseaux sociaux. Ils demandent une meilleure gouvernance, mais également le rétablissement de subventions sur l’essence, et une baisse des prix.
Le mouvement se poursuit également malgré les violences observées. Le Nigérian Labor Congress (NLC) parle d’une quarantaine de morts depuis le vendredi dernier. Un couvre-feu de 24 heures a été instauré dans au moins quatre États, plus de 700 personnes arrêtées.
La violence policière a été décriée par les organisations des droits de l’Homme et le Prix Nobel de littérature, Wolé Soyinka.
Perez Epée