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Sénégal : des zones d’ombre relevées sur la dissolution de l’Assemblée nationale

Bien qu’ayant pris acte, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, indique  ne pas avoir d’objection face à une procédure de dissolution du Parlement. Ce, a-t-il ajouté, dans les termes indiqués par le Conseil constitutionnel du Sénégal. « J’ai l’honneur de porter à votre haute attention que je n’ai pas d’objection à une procédure de dissolution dans les termes indiqués par le Conseil constitutionnel », renseigne la correspondance d’Amadou Mame Diop.

Relativement à sa réponse à la lettre du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.  Il leur avait notifié par « courrier numéro 000493/PR, la date arrêtée pour la DPG, soit le 13 septembre 2024 », a en croire le président de l’Assemblée nationale. Il a  par ce détail de la lettre, attirer  l’attention de Bassirou Diomaye Faye. Notamment sur le fait de permettre à ce que le Premier ministre puisse tenir sa Déclaration de politique générale (DPG) avant la dissolution. Or au Sénégal, après consultation du Conseil constitutionnel, la dissolution de l’Assemblée nationale ne pourrait être possible qu’ à partir de la date du 12 septembre.

A cette date, la XIVᵉ législature ferme ces deux années d’exercice et pourra alors être dissoute par le chef de l’État. Amadou Mame Diop a réitérer l’entière disponibilité de l’Assemblée nationale, à effectuer a-t-il précisé, toutes les tâches au programme de sa première session extraordinaire ‘’tant qu’elle sera habilitée à le faire’’.

Loba Christo

 

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