Des solutions aux besoins des communautés ivoiriennes et africaines ont été entre autres, les attentes du 1er Congrès de la Biologie Médicale Ivoirienne (CBMI), qui s’est tenu les 5 et 6 septembre 2024 au Radisson Blu Hôtel à Abidjan. Un évènement organisé par l’Association des Biologistes Médicaux de Côte d’Ivoire (ABIOMCI), que préside Dembélé Bamory. Le professeur titulaire d’immunologie à l’Ufr des sciences pharmaceutiques et biologiques de l’Université FHB d’Abidjan.
« Ce congrès nous offre une occasion unique de partager nos expériences, nos succès et nos difficultés. Il s’agit, également, d’une plateforme pour formuler les recommandations concrètes, et construire des partenariats solides. Ceux à même de renforcer notre capacité à répondre aux besoins de nos communautés. », a indiqué, Dembélé Bamory. Il a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance à M. le ministre de la santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Demba, pour a-t-il dit, avoir accepté de présider la rencontre.
Placé sous le thème : « Déclaration de Mapouto 2008, situation de la biologie médicale en Afrique .», ledit congrès se veut, selon les organisateurs, un forum de dialogue. En vue d’échanges et de réflexions sur les défis et les opportunités qui pourraient façonner l’avenir de la biologie médicale sur le continent.
« Cette importante déclaration vise le renforcement du système des laboratoires. Elle invite les parties prenantes, à apporter un appui intégré aux laboratoires. Surtout pour bien mener la lutte contre les principales maladies. Notamment en ce qui concerne les équipements et les ressources humaines. », a fait savoir le président de l’Abiomci. Il a indiqué que, la biologie médicale est au cœur de la santé publique. Qu’elle joue un rôle crucial dans le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies. Contribuant ainsi, a-t-il précisé, à l’amélioration de la qualité de vie des populations.
« Notre secteur, à savoir celui de la biologie, fait face à des défis complexes. Ces défis vont des infrastructures limitées à la nécessité d’une formation continue. Ce, en passant par les questions de financement, d’accès aux technologies modernes, et de règlementations. La déclaration de Maputo, est une pierre angulaire de notre réflexion. Elle nous invite à examiner de manière critique et proactive, les réalités de nos pratiques. Ainsi que les avancées réalisées et les obstacles encore à surmonter. », a signifié Dembélé Bamory.
Ont pris part à cette rencontre, des délégations venues de nombreux pays dont la France, le Mali, le Togo, le Burkina Faso et le Sénégal.
Perez Epée