Le 5e Congrès ordinaire du Front populaire ivoirien (FPI) s’est ouvert le vendredi 8 novembre à Yamoussoukro. L’objectif principal de cette rencontre est la désignation du candidat du parti pour la présidentielle prévue l’an prochain en Côte d’Ivoire.
L’évènement qui se déroule dans la capitale ivoirienne, le vendredi 8 et samedi 9 novembre a, à l’ordre du jour la désignation du candidat du parti à la présidentielle de 2025. Le président sortant, Pascal Affi N’Guessan, est donné favori. Malgré des divisions apparues au sein de la formation ces dernières semaines.
L’avocat Pierre Dagbo Godé, incarne cette frange de militants, qualifiés de « frondeurs ». Ceux qui ont contesté l’autorité du parti. Il a été suspendu de la formation pour ses déclarations critiques. Plusieurs autres cadres ont été suspendus et/ou démis de leurs fonctions. Parmi eux figure notamment Issiaka Sangaré qui dénonce « un simulacre de Congrès » alors que la justice, selon lui, ne s’est pas encore prononcée sur le fond des contentieux qui divisent le parti.
À l’origine de ces remous, l’on note le soutien à l’appel au rassemblement de l’opposition prononcé par Laurent Gbagbo le 14 juillet dernier et la rupture du partenariat avec le RHDP.
La direction du FPI affirme sa sérénité quant aux préparatifs de la présidentielle. Le nouveau secrétaire général du FPI, Barthélémy Iré Gnépa, reste confiant. « Ces remous n’ont eu aucun effet sur le fonctionnement du FPI. », a-t-il indiqué
Loba P