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Christianisme Céleste : Révérend Ediémou rejette le CST de l’Eglise

Mai 5, 2025

Récemment en Côte d’Ivoire, le Révérend Pasteur Ediémou Blin Jacob, chef du diocèse ivoirien de l’Église du Christianisme céleste, a publiquement exprimé son désaccord face à la création du Conseil supérieur de transition (CST) de l’Église, nouvellement installé à Cotonou, au Bénin.

S’exprimant devant la jeunesse de l’église rassemblée à la paroisse-mère Saint Raphaël de Port-Bouët Vridi, le leader religieux a dénoncé une démarche qu’il juge illégitime et contraire aux fondements spirituels de l’institution. « Dès le début, nous avons dit que nous ne reconnaissions pas les états généraux », a-t-il affirmé, soulignant n’avoir été ni consulté ni invité à la réunion ayant abouti à la mise en place du CST.

Le Conseil, mis en place le 26 avril, est composé de 15 membres, majoritairement béninois et nigérians, et comprend deux représentants ivoiriens : Hyacinthe Sarassoro et Aka Justin, ce dernier désigné nouveau chef du diocèse ivoirien. Une décision validée par le Nigeria puis par le Bénin en janvier dernier, sans la participation d’Ediémou.

« Je n’ai reçu aucune convocation, ni de la part de la délégation ivoirienne, ni du Saint-Siège », a-t-il regretté. Selon lui, cette transition est perçue comme une intrusion du politique dans la sphère religieuse : « On utilise les états généraux pour imposer sa volonté. La politique est rentrée dans l’église », a-t-il dénoncé.

Loba Perez

Malgré sa ferme opposition, le Révérend Ediémou reste attaché au respect des institutions : « Si le président Talon m’avait officiellement invité, je me serais rendu à cette réunion. »

Face aux tensions internes, il a lancé un appel à la jeunesse pour garder foi en l’avenir : « Avant la fin de l’année 2025, nous croyons que Jésus-Christ parlera. Ayons confiance en Dieu. »

Quelques jours avant la mise en place du CST, des jeunes fidèles avaient adressé une vidéo au président béninois, appelant à la reconnaissance du Révérend Ediémou comme seul leader spirituel légitime. Un message fort en faveur d’une réconciliation autour de cette figure emblématique du Christianisme céleste en Côte d’Ivoire