« Contrairement à ce que les gens pensent, le Bac A est admis à l’INP-HB. Nous avons une filière de commerce et de gestion administrative. C’est vrai que ceux de A1 ont plus de chances à cause de certaines notions mathématiques telles que les statistiques. Mais le concours est ouvert pour les Bacs littéraires A1 et A2. », a fait savoir Le directeur général de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, Dr Moussa Diaby.
Il a fait ces précisions le mardi 16 juillet 2024 à la tribune : « Tout savoir sur » du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) à Abidjan Plateau. Notamment au sujet de l’éligibilité des baccalauréats littéraires (A1 et A2) dans la formation au sein dudit institut. Dr Moussa Diaby a, lors de ladite tribune, rassuré sur la rigueur. Aussi sur la transparence, l’équité et l’égalité des chances dans les concours d’entrée à l’INP-HB. « Ni moi, ni aucun de mes collaborateurs ne peut intervenir dans le processus des concours de l’INP-HB. Il suit, a-t-il dit, plusieurs étapes et est verrouillé à tous les niveaux. De sorte que même si quelqu’un veut intervenir pour une tierce personne, c’est quasiment impossible.», a-t-il indiqué.
Moussa Diaby a également évoqué le cas du jury spécial pour les candidats de la 2e chance. Ceux retenus après être recalés à l’issue des premiers résultats. « Nous avons souvent plus d’une centaine de candidats que le jury spécial retient alors qu’ils ont été préalablement recalés. La raison est que des places se libèrent dans certaines filières lorsque des candidats admis réussissent au même moment à des concours internationaux. Le jury spécial travaille donc à retenir les meilleurs des recalés qui sont déclarés admis par la suite », a précisé le DG Moussa Diabi.
Il a également émis le vœu de développer la production en interne pour générer des ressources propres. « Il est vrai que nous sommes un Etablissement public à caractère administratif (EPA), mais grâce au nouveau décret de juin 2023 sur le fonctionnement de notre école et à la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur, nous aurons un coup d’accélérateur qui va permettre de percevoir l’activité inventive de l’INPHB et de créer des ressources propres », a-t-il conclu.