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Côte d’Ivoire/Journée internationale du Bonheur : les Raëliens proposent la création d’un ministère du Bonheur

Mar 21, 2024

Les membres du Mouvement Raëlien international(Mri), de Côte d’Ivoire, à l’instar de ceux de l’ensemble de l’Afrique, ont plaidé auprès du président de la République, en vue de la création d’un  ‘’Ministère du Bonheur’’.

Le plaidoyer selon des guides religieux, a été fait à travers une série de courriers. Lesquels courriers ont été également adressés aux institutions étatiques, ainsi qu’à plusieurs partis politiques ivoiriens. L’information a été donnée lors d’une conférence de presse organisée au centre d’informations raëliennes situé à Cocody 7e Tranche. Ce, dans le cadre de la journée internationale du bonheur 2024. Un évènement  placé autour du thème : «  Bonheur, moteur de paix et de cohésion sociale ». Selon l’évêque Ouattara Karim, la  création d’un ‘’Ministère du  Bonheur’’ permettrait à la Côte d’Ivoire de garantir à ses citoyens, le droit fondamental au bonheur. Ce, a-t-il souligné, par le biais d’outils éducatifs et d’initiatives. Ceux visant, selon lui, à améliorer la qualité de la vie, relativement au produit intérieur brut(Pib)  et au développement économique.

Le rôle dudit ministère, à l’en croire, sera d’analyser le fonctionnement de la société. Ce, a-t-il indiqué, en vue de proposer des solutions pérennes, durables et définitives. « L’on ne doit pas lutter contre la pauvreté, mais contre ce qui la génère. Il ne s’agit pas de donner à manger aux pauvres dans l’espoir de leur apporter le bonheur, mais plutôt de changer le système mis en place et de réunir les conditions nécessaires à leur bien-être. Pour le guide, les revenus bancaires sont l’une des principales causes de la pauvreté. Ils créent, a-t-il noté, des frustrations allant jusqu’au suicide. Un phénomène, pour lequel, a-t-il rappelé, la Côte d’Ivoire occupe la première place dans le classement africain devant la Cameroun.

Pour le guide Ouattara Karim, le Mri, estime que célébrer une seule fois dans l’année la journée du bonheur est insuffisant. Compte tenu, a-t-il souligné, de l’importance capitale du bonheur dans la survie de l’humanité. Surtout, a-t-il poursuivi,  lorsqu’il s’agit d’inverser la culture de la misère dans laquelle l’humanité baigne en permanence. Il a fait savoir que selon le chef spirituel du Mouvement Raëlien international, le prophète Raël, le bonheur est une décision. Il est aussi un choix, une discipline, un entraînement et un devoir.

« Le Bonheur doit être cultivé. Et la façon d’y parvenir est de remplacer notre culture de ‘’l’avoir’’, par une culture de ‘’l’être’’ », a renchéri le guide évêque Boni. Citant le chef spirituel mondial du Mri, il a indiqué qu’en effet, plus l’on est malheureux, plus l’on devient agressif, et donc  violent. « La destruction de l’humanité  ne peut être causée que par des gens malheureux.  Pour mettre fin au cycle de la violence et créer les bases d’une paix durable, nous devons propager et développer le bonheur. Il apporte automatiquement, dans un cercle vertueux positif, plus de bonheur et donc, plus d’amour. », fin de citation. « Le Mri organise chaque année et sur tous les continents, des séminaires d’éducation au bonheur dénommés ‘’Université du Bonheur. L’objectif étant d’élever le niveau de conscience et de prise de conscience du grand public audit impératif existentiel. », a fait savoir le guide évêque Yves Boni.  Il a assuré que le mouvement Raëlien reste disponible à accompagner le gouvernement dans le cadre de ce projet.

Créé en 1973, le Mri est une religion athée. Elle professe que toutes les formes de vie sur Terre furent créées par des scientifiques. Notamment ceux venus d’une autre planète avec pour seul objectif : créer le bonheur. Dans sa proclamation du 28 juin 2012, l’Assemblée Générale des Nations unies soulignait l’importance du ‘’Bonheur’’ et du ‘’Bien-être’’.  Ainsi que  leur prise en compte dans les programmes d’actions publiques. Depuis 2010, l’Organisation des nations unies (Onu), a invité les Etats membres à célébrer ladite journée. Y compris les organisations internationales et  régionales ainsi que la société civile et le grand public. Ce, a-t-elle conseillé, en organisant des activités éducatives et des campagnes de sensibilisation au bonheur.

Perez Épée