L’administration minière, dans sa volonté d’installer un contrôle total sur la production minière de la petite mine, a salué le samedi 20 avril 2024, l’avènement du Groupement des artisans miniers de Côte d’Ivoire (Gramci). Une organisation qui, souligne-t-on, pourra permettre de réduire les pertes et manque à gagner importants du fait de l’orpaillage illégal.
« Je compte sur votre engagement sans faille et sur votre détermination à jouer pleinement un rôle très actif sur le terrain pour vulgariser les réformes que l’Etat de Côte d’Ivoire compte engager pour hisser la Côte d’Ivoire au rang de pays producteur minier de premier ordre », a déclaré le directeur général des Mines et de la Géologie, Coulibaly Seydou. Il représentait le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, lors du lancement officiel des activités du Gramci. Un évènement qui s’est déroulé en présence de nombreuses personnalités à l’hôtel Président de Yamoussoukro.
Coulibaly Seydou a également à cette occasion, rassuré les membres du Gramci de la disponibilité de l’administration des mines à être à leurs côtés. Aussi, les soutenir dans toutes les actions, en marchant main dans la main vers un objectif commun. Celui de faire dudit secteur minier, le second levier de l’économie ivoirienne. Le président du Groupement des artisans miniers de Côte d’Ivoire, Sako Lassina, a appelé les artisans miniers à rejoindre le groupement.
Pour lui, le lancement des activités de la faîtière est une étape cruciale dans le parcours collectif des artisans miniers. « En unissant nos forces et en partageant nos connaissances, nous renforçons notre capacité à surmonter les défis qui se dressent sur notre chemin. Notamment, grâce à la consolidation de notre mouvement à travers la collaboration et des échanges. »,a fait savoir Sako Lassina.
Perez Épée