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Côte d’Ivoire : le GPCT dénonce un braquage institutionnel à la MATCA suite à l’arrestation du DG

Avr 20, 2025

Le Samedi 19 avril, le Groupement des professionnels des taxi-compteurs (GPTC) s’est prononcé sur la “fraude sur la nationalité” et “détournement de fonds’’.  Une actualité à l’origine de l’arrestation du Directeur général (DG) de la Mutuelle d’assurance des taxis-compteurs d’Abidjan (MATCA), Guédou Elie Ousmane, qualifiée de “tentative de braquage institutionnel’’

« Nous avons été surpris et choqués par l’arrestation brutale de notre Directeur général. Notamment  pour un supposé problème de nationalité. Des moifs que nous qualifions de fallacieux. », a décrié le Secrétaire  général de la MATCA. Il a rappelé que cette question a été “définitivement tranchée par la justice ivoirienne en 2018. Ce, en faveur du Directeur Général, de la MATCA, Guédou Elie Ousmane, qui a été reconnu être Ivoirien”.

Chérif Mohamed Abdoulaye, par ailleurs, délégué MATCA Abobo et porte-parole a révélé que les décaissements suivent un processus. Il a réagit au sujet  de l’accusation de “détournement de fonds” dont le dirigeant est également accusé.

« Toutes les grandes dépenses ont été validées par les délégués” en Assemblée générale. Mieux,  aucun projet ne peut être exécuté sans cette validation.  Certains d’entre nous sont même connus comme les opposants internes.  Tant ils sont rigoureux dans l’analyse des projets. », a-t-il indiqué.

Le porte-parole s’est demandé, à quel moment ces détournements supposés ont-ils eu lieu ? Surtout, en lien avec les projets validés collectivement ?

Exprimant des appréhensions, Il a dénoncé ce qu’il qualifie de “tentative de “braquage institutionnel” contre leur DG, “élu démocratiquement” et qui a initié la “MATCA Nouvelle Vision”.

Accusant des “syndicalistes qui ne sont même pas propriétaires de taxis” selon lui, de porter plainte contre leur DG. Avec, a-t-il dit,  pour “objectif évident” de s’emparer de la mutuelle. Le délégué MATCA Abobo  a fait savoir qu’il comprend difficilement que les mis en cause aient “forcé l’entrée de la MATCA pour installer un prétendu DG intérimaire et ont dissous, sans aucune base légale, le Conseil d’administration.