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Côte d’Ivoire : les journalistes appelés à certifier les informations

Juil 13, 2024

L’obligation de  crédibiliser  une information avant sa diffusion a été rappelée aux journalistes le jeudi 11 juillet 2024 en Côte d’ Ivoire. Notamment, lors d’un panel organisé dans le cadre de la 30e session de l’ANP Academy  tenue  à Abidjan- Cocody.

La rencontre s’est déroulée sous le thème : « L’information dans un monde connecté : crédibilité et responsabilité ». Elle a été animée  par Raphaël Didier Assoumou, l’actuel rédacteur en chef multimédia du groupe Fraternité matin.  A l’en croire,  la fiabilité de l’information, son exactitude, son objectivité et sa pertinence sont des critères majeurs de crédibilité pour un média.  Ces éléments, a-t-il souligné, tirent leurs sources dans la  vérification des faits et du  traitement  de l’information avant  la diffusion. Pour le panéliste, l’information, dans ce monde de plus en plus connecté, circule à une allure fulgurante. Ce,  sans aucun soin dauthentification la plupart de temps de nos jours, a-t-il souligné.

 «  Les journalistes doivent se positionner comme des certificateurs d’information en s’adaptant à l’évolution du monde. Ce, en s’imposant sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, X, TikTok et LinkedIn.», a exhorté le panéliste. Pour lui, la multitude de canaux de diffusion en ligne et les plateformes ont donné naissance à des  ‘’pseudo-journalistes’’.  Ceux-ci, a-t-il poursuivi, partagent des informations et des opinions en temps réel. Laissant courir le risque de fausses informations.

« Contrairement aux blogueurs, les journalistes ont l’obligation de vérifier et de traiter l’information avant de la  diffuser. », a indiqué, Raphaël Didier Assoumou. Il a exhorté les professionnels de l’information à mettre en place une rubrique de fact-checking. Ladite rubrique consistera, a-t-il expliqué, à vérifier les faits et l’exactitude des chiffres. Pour  l’expert, il est important de renforcer la  responsabilité des populations dans leur capacité de discernement et d’esprit critique. Ce qui, a-t-il dit,  permet aux consommateurs de contenus  de comprendre les réalités du monde de l’information. « Pour qu’il y ait une fausse nouvelle, il faut quelqu’un pour l’alimenter,  la diffuser, et y croire. », a soutenu le rédacteur en chef.

Perez Épée