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Côte d’Ivoire : l’ONU rencontre la CAP-CI

Avr 19, 2025

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Leonardo Santos Simão, a rencontré les membres de la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-Côte d’Ivoire). Notamment dans le cadre de sa visite officielle en Côte d’Ivoire, en vue de la présidentielle 2025.

La rencontre a eu lieu le vendredi 18 avril 2025 au siège du Mouvement des Générations Capables (MGC) à Cocody Riviera – Golf.

Leonardo Santos Simão, à l’issue de la rencontre,  a affirmé avoir “pris bonne note des préoccupations de l’opposition ivoirienne concernant le processus électoral”. Une déclaration accueillie avec attention par les leaders de la Coalition. Ils  voient en cette visite, une opportunité de porter leurs revendications au niveau international.

Pour Simone Gbagbo, présidente du MGC et porte-parole de la CAP, cette rencontre a représenté une étape essentielle : « Elle nous a permis de faire entendre notre voix au niveau international et de rappeler l’importance d’un véritable dialogue inclusif avec le gouvernement, en vue de garantir des élections apaisées et crédibles. »

Autour d’elle, douze figures de l’opposition ivoirienne, dont Pascal Affi N’Guessan (FPI), Georges-Philippe Ezaley (PDCI-RDA) et Danièle Boni-Claverie (URD), ont réaffirmé leur engagement pour une alternance pacifique et démocratique, tout en insistant sur la nécessité d’un cadre électoral transparent.

Parmi les principales inquiétudes soulevées par la coalition d’opposition figurent les irrégularités constatées sur la liste électorale. Les représentants de la CAP ont évoqué des cas d’électeurs inscrits sans identité complète, la présence de doublons, ainsi que des incohérences concernant l’âge ou la filiation de certains électeurs. Ces anomalies, selon eux, risquent de compromettre la crédibilité du scrutin à venir.

Au-delà de ces aspects techniques, d’autres sujets sensibles ont été abordés: le découpage électoral jugé inéquitable, les disparités dans le financement des campagnes, la partialité perçue dans la communication politique, ainsi que la question d’une éventuelle réforme constitutionnelle.