En prélude à la Journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet de chaque année, le Mouvement Raëlien de Côte d’Ivoire a, le lundi 10 juillet 2023, lors d’une conférence de presse organisée à son siège aux Deux-Plateau à Cocody, interpellé les autorités ivoiriennes, d’Afrique et du monde sur les dangers qui guettent l’harmonie de vie sur terre face à la surpopulation.
« Chaque année, nous essayons autant que faire se peut, en tant que Raëliens, d’attirer l’attention des journalistes afin d’informer le monde entier et faire comprendre qu’à l’allure où la démocratie évolue, nous courons vers un risque d’une surpopulation qui serait de nature à désagréger ou déséquilibrer l’harmonie de vie des terriens », a indiqué Alain Claude Boni, guide-prêtre du Mouvement raëlien en Côte d’Ivoire. Selon lui, Il conviendra de garder à l’esprit que dans les prochains mois, le nombre d’êtres humains qui devrait atteindre 9,7 milliards d’ici à 2050 n’est pas sans conséquences graves. « Le franchissement de ce seuil fera l’objet de débats qui s’accompagneront sans doute de discours alarmistes avec le terme ‘’surpopulation’’. Se laisser aller à de telles paroles serait une erreur. À moins que l’on refuse de prendre en compte les propositions du mouvement raëlien qui visent à combattre la démographie non maîtrisée, l’urbanisation inappropriée et à permettre aux personnes dans la société de s’épanouir », a-t-il ajouté. Le 2e conférencier, Gyon Demba,égalemenet guide-prêre, a fait savoir que la qualité d’un peuple se réfère à la manière dont les femmes sont traitées. Selon lui, l’autonomisation de la femme, source de l’humanité, est au centre des mesures que préconise son mouvement. « Nous, raëliens, préconisons une révolution contraceptive à travers des lois strictes n’autorisant que 2 enfants au maximum par couple, l’introduction de l’éducation sexuelle dès l’école primaire selon les principes directeurs de l’Unesco de mai 2020, une urbanisation basée sur des villes-résidences construites en hauteur en vue de préserver l’environnement et les ressources », ont proposé les conférenciers.
Perez Épée