La célèbre chanteuse malienne Rokia Traoré, en prison en Italie est sur le point d’être extradée. Notamment vers la Belgique pour son jugement relatif à un conflit judiciaire avec son ex-compagnon de nationalité belge pour la garde de leur fille. Ce, après son arrestation à l’aéroport de Rome le 21 juin dernier. Son interpellation et sa détention ont déclenché une vague de solidarité internationale. De nombreux artistes, intellectuels et personnalités publiques ont exprimé leur soutien à l’artiste âgée de 50 ans. Appelant à sa libération et à un réexamen approfondi de l’affaire. Mais les choses semblent plutôt se compliquer pour la figure emblématique de la musique d’abord malienne puis africaine.
Une question d’extradition est cœur de la procédure judiciaire concernant la chanteuse. La cour d’appel de Rome a, le jeudi 4 juillet dernier, donné son accord pour l’extradition de Rokia Traoré vers la Belgique. Une décision que ses avocats ont immédiatement contestée. Dénonçant une ‘’procédure inique’’ et une ‘’violation des droits fondamentaux’’ de leur cliente. Ils ont annoncé leur intention d’exprimer leur contestation devant la Cour de cassation italienne. Le Fond des nations unies pour l’éducation et l’enfance (Unicef), ne compte pas prendre de position sur le fond. Elle a appelé toutes les parties à une résolution rapide et pacifique du conflit, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
T. C.