La cité de Bonoua a abrité, les 21 et 22 juillet, la 2e édition de ce jamboree visant à inculquer les vertus civiques incarnées par les activités ludiques endogènes, à l’initiative du Ministère du Tourisme.
Un jamboree estival dit dénommé »Camp national de Loisirs des jeunes » a vu pour sa 2e édition, la participation de 200 jeunes filles et garçons de toutes les régions de la Côte d’Ivoire, les 21 et 22 juillet, au Centre Divine providence de Bonoua (Sud-Comoé).
Autour du thème, « Loisirs traditionnels en milieu juvénile, facteurs de citoyenneté », ainsi qu’un focus sur les notions de base et la pratique du secourisme, les campeurs ont débattu des enjeux de la citoyenneté. Ce, à l’aune des règles de fair-play, de persévérance, de la quête de l’excellence, du respect des règles établies et des normes sociales contenus dans divers jeux et loisirs traditionnels authentiques de différentes régions du pays auxquels ils ont été initiés. Notamment avec en prime, la perspective de moderniser, les digitaliser en l’occurrence, lesdits jeux et y déceler des opportunités d’en faire une activité lucrative, au-delà du divertissement.
Toutes choses qui dénotent d’un pari réussi, selon l’avis de la directrice générale des Loisirs (DGL), Mme Isabelle Anoh. Au nom du ministre Siandou Fofana, elle a accordé un satisfecit au Pr Emmanuel Gala Bi Tizié et ses équipes de la direction de la Valorisation, de la Formation et de la Promotion des Jeux Traditionnels (DVFPJT). Une direction ayant les pieds dans la tradition, la tête dans la modernité et ouverts sur le monde. Mme Rachelle Kouadio, Sous-directrice à la DVFPJT, a présenté, au nom du Pr Gala Bi, les enjeux normatifs et pratiques du camp dans le discours de cadrage. Dans son allocution, la DGL, Isabelle Anoh a tenu à indiquer, en guise de piqûre de rappel, que « le ministère du Tourisme est chargé de la mise en œuvre du programme du Gouvernement en matière de loisirs. A cet effet, plusieurs actions d’envergure nationale et au- delà, sont menées en vue du bien-être et de l’épanouissement de toutes les couches sociales. Concernant les enfants, les adolescents et les jeunes, il s’agit particulièrement de les occuper pendant les grandes vacances scolaires, en leur proposant une panoplie d’activités de loisirs sains. Il s’agit, entre autres, de la colonie de vacances d’Etat et le Camp national de loisirs des jeunes ». Et de se réjouir qu’à travers ce camp dont l’objectif général consiste à éduquer les jeunes aux loisirs endogènes pour une citoyenneté responsable et participative, avant d’inviter les jeunes campeurs à traduire ces acquis dans leur vie quotidienne en catalyseur pour leur épanouissement personnel, voire pour leur autonomisation. Et ce, en réponse à la motion des campeurs en vue d’une institutionnalisation et l’accord d’une plus grande envergure dont l’activité s’arrime à une panoplie d’autres, en vue de promouvoir les loisirs endogènes et constitue, à maints égards, un creuset de socialisation pour les jeunes, un moule pour façonner des citoyens au Camp national de Loisirs des jeunes, lue avec brio, par la porte-parole Mélaine Koffi.
Au terme de ce raout estival, des trophées ont été remis aux vainqueurs des différentes compétitions de jeux traditionnels dont le Kikouri , jeu intellectuel et de stratégie qui a fait sensation, ainsi que le Fohr (jeu de spirales), l’Abê (toupie), le Guiot (alignement), le Sananchê (parité), l’Akendewa ou jeu de l’araignée, l’Awalé, le Kpè, jeu de calcul et de stratégie. La directrice générale des Loisirs, s’est félicitée du parrainage et de l’appui du maire de la Commune de Bonoua, Jean-Paul Améthier qui s’est fait représenter par le responsable des Services socioculturels et de promotion humaine, Henri Agaman.
« Tout jeune a le droit de prendre du repos et d’avoir des loisirs, de jouer et de participer à des activités socioéducatives et sportives qui font partie d’une hygiène de vie, et de participer librement au sport, à l’éducation physique, au théâtre, à l’art, à la musique et à toutes autres formes de vie culturelle », est le postulat inscrit dans le marbre de la Charte africaine de la jeunesse. Notamment en son article 26 et ratifiée par la Côte d’Ivoire en 2006. Le ministre du Tourisme, Siandou Fofana, en a fait son crédo et a instruit la direction générale des Loisirs de l ‘instituer annuellement.
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Source Dircom-Mintour