L’Algérie a intégré la Banque de Développement des BRICS (NDB). Son admission à cette institution s’est officialisée lors de l’assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs. Une rencontre qui s’est tenue le samedi 31 août 2024 à Cape Town, en Afrique du Sud. Le ministère algérien des Finances à travers Dilma Rousseff, présidente de la Banque des BRICS, a confirmé la décision.
« Nous avons un processus pour admettre de nouveaux membres à la banque… L’Algérie est autorisée à devenir membre de la banque .»,a-t-elle déclaré selon l’agence de presse Reuters. Cette annonce fait suite à une demande officielle déposée par l’Algérie en 2023. Une contribution initiale de 1,5 milliard de dollars américains a accompagné la demande.
L’adhésion officiellement approuvée de l’Algérie à la NDB, marque une avancée significative pour le pays. Ce, dans sa quête de nouvelles opportunités économiques et d’intégration dans un système financier alternatif. En rejoignant cette institution, l’Algérie se positionne pour bénéficier d’un soutien financier important. Relativement à ses projets de développement à moyen et long termes. Le ministère algérien des Finances a souligné que cette adhésion est approuvée après une évaluation rigoureuse. Celle, a-t-il dit, des indicateurs macroéconomiques du pays, qui permettra de renforcer la résilience économique de l’Algérie.
Au-delà de la NDB, l’Algérie aspire également à une pleine adhésion à l’organisation des BRICS. Un groupe qui rassemble les grandes puissances économiques émergentes. Depuis le 1er janvier 2024, l’alliance des BRICS s’est élargie avec l’intégration de cinq nouveaux membres. Notamment, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
La Banque des BRICS a été fondée en 2015 par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Elle a pour mission de mobiliser des ressources pour financer des projets de développement durable dans les pays émergents et en développement.
P.E.