S’agissant des accusations sur la prétendue inscription frauduleuse de noms sur la liste électorale par la CEI, le 8e adjoint au maire et président délégué du CDV, Diabaté Bêh, est sortie du silence. Il a invité certains acteurs politiques, à surveiller leur langage.
Diabaté Bêh s’est exprimé le samedi 5 avril 2025 à Abobo-BC. Notamment, lors d’un meeting organisé par le Courant Démocratie et Valeurs (CDV). Une branche du Front populaire ivoirien (Fpi), favorable à un rapprochement avec le RHDP, le parti présidentiel.
«Si je suis adjoint au maire d’Abobo, moi, militant du FPI depuis 1990, c’est grâce à un partenariat avec le RHDP, signé le 2 mai 2023, pour que les élections se déroulent dans la paix en Côte d’Ivoire. Est-ce la CEI qui établit l’état civil ou qui délivre les CNI ? Ce n’est pas à la CEI qu’il faut en vouloir. Surtout, si nous avons des agents cupides, des gens qui vendent leur nationalité. », s’est-il insurgé lors de cette cérémonie qui s’est tenue au quartier BC, en face du palais de justice.
C’était en présence de Plusieurs personnalités. A savoir l’ex-DG de la Poste, Zéhi Sébastien ; Pierre Dago, 3e adjoint au maire de la commune de Yopougon. Anne Gnahoré, ancienne ambassadrice de la Côte d’Ivoire en Angola et au Mexique. Il y avait également une délégation du RHDP conduite par le député de Lakota, Kouyaté Abdoulaye, le 5e adjoint au maire d’Abobo, Méité Lassana ; Coulibaly Seydou, ancien DGA du PAA ; Sidibé Yaya Hamed, directeur de cabinet de Mme le maire d’Abobo, etc.
Le président du FPI Courant Démocratie et Valeurs (CDV), Sangaré Issiaka, a, au passage, adressé une critique au président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. L’accusant de ne pas s’inscrire dans « le partage de la réflexion ». Une négligence qui, selon lui, est à l’origine de la naissance du courant au sein du parti.
Loba Perez