Dans le cadre du retour imminent du tambour parleur à Abidjan, le processus de restitution du Djidji Ayôkwé pillé par les colons français en 1916 est entré dans sa phase d’accélération. Cependant, il convient de ne pas trop s’emballer pour le moment. Bien que ce trésor royal soit la propriété des Ivoiriens, il sera dans un premier temps, informe-t-on, prêté à la Côte d’Ivoire. Le retour définitif de Djidji Ayôkwé dépendant notamment du vote d’une loi qui tranchera sur sa restitution définitive.
Un expert culturel souligne que le retard du vote de cette loi met parfois en doute la volonté de la France de rendre ledit bien aux Ivoiriens.
Plus de trois ans se sont écoulés depuis l’annonce par le président Emmanuel Macron de la restitution du tambour parleur. Ce, sans avancées concrètes jusqu’à récemment.
Le lundi dernier, à Paris, les ministres de la Culture française et ivoirienne, Rachida Dati et Françoise Remarck, ont signé la convention de dépôt du tambour parleur. Cette étape marque un progrès dans le processus de restitution de ce bien culturel de la Côte d’Ivoire.
Perez Epée