La Cour de justice de l’Union européenne devra statuer sur la validité, ou non, de la décision de la justice belge. Celle d’y extrader la chanteuse malienne Rokia Traoré. À Rome, la Cour d’appel dit s’en remet au jugement.
La Cour d’appel de Rome a accepté la demande de l’avocate italienne de Rokia Traoré. Notamment pour un renvoi préjudiciel devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Ce, dans la mesure où la chanteuse malienne s’estime victime d’une violation des droits garantis par la Convention européenne. Rokia Traoré a en effet été condamnée sans avocat par la justice belge pour non-représentation d’enfant.
Aussi, pour la Cour d’appel de Rome, Rokia Traoré pourra être placée en résidence surveillée. Dès qu’une solution d’hébergement répondant à des critères de sécurité sera trouvée dans la capitale italienne, Et ce jusqu’à la prochaine audience fixée au 26 septembre prochain. En attendant, la célèbre artiste, doit rester dans la prison pour femmes de Civitavecchia, près de Rome.
Arrêtée à Rome le 20 juin, en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par la Belgique, la chanteuse malienne a été condamnée par défaut en 2023 à deux ans d’emprisonnement pour non-représentation d’enfant. Cela dans le cadre d’un litige qui l’oppose, depuis 2019, à Jan Goossens, son ex-conjoint, par ailleurs, père de leur fille mineure.
Tadina Christina