À Saint-Denis, du 7 au 16 avril 2025, une autre femme est allée encore plus loin. Beaucoup plus loin. Son nom ? Leen Excellent. Son exploit ? 187 heures de cuisine sans relâche.
Son héritage ? L’honneur d’un peuple.
Pendant 9 jours, le restaurant Anba Le Pont s’est transformé en une scène de résistance culinaire. Leen Excellent, cheffe haïtienne, n’a pas seulement cuisiné. Elle a porté haut les couleurs de son pays, de sa culture, de ses racines. Elle a cuisiné comme on milite. Comme on revendique une place au sommet.
Et elle a respecté, ligne par ligne, les exigences du Guinness : 5 minutes de pause toutes les heures, des témoins officiels à chaque instant, ainsi que des heures de vidéo comme preuve.
Le comité Guinness, réputé pour sa rigueur, est encore en train d’examiner le dossier. Oui, cela peut prendre du temps. Un an, peut-être plus. Mais la communauté haïtienne ne doute pas : ce record lui revient. Et il ne s’agit pas seulement de chiffres.
Une victoire plus grande que le temps
En attendant la validation officielle, l’émotion est déjà là, palpable, partagée, portée comme un drapeau. Car ce que Leen Excellent a accompli dépasse la performance : elle a prouvé que le talent, la détermination et la discipline haïtienne peuvent défier les standards internationaux.
L’histoire retiendra qu’en avril 2025, une femme de Saint-Denis a tenu tête au monde entier, armée d’une simple cuillère, de recettes ancestrales et d’une volonté inébranlable.
Et que bientôt, peut-être, le Guinness World Records devra inscrire en lettres capitales : Leen Excellent, cheffe haïtienne, détentrice du record mondial.
Parallèlement une flamme d’un combat fut rude, ne s’est jamais éteinte. Le 1er mai 2025, le Guinness World Records a confirmé le record d’Evette Quoibia, cheffe australienne d’origine libérienne. Notamment pour une session de cuisine ininterrompue de 140 heures, 11 minutes et 11 secondes, accomplie en février 2024 à Melbourne.
Loba Perez